La guerre de 14-18 à Château Gombert
Pierre Rollandin novembre 2014
Une guerre tournant de l'histoire qui emportera en 4 ans 83 enfants du village dont 50 de moins de 30 ans
Tableau d'Eugène Chaperon représentant la bataille de Morhange
ou les soldats provençaux furent injustement diffamés.
2 aout 1914, mobilisation générale. Embarqués à Toulon les 6 et 7 aout 1914, déjà 3 tombent à Dieuze le 20 aout, au cours de celle cruelle bataille ou le XV ème corps en plus de voir ses jeunes décimés a dû subir les foudres d'une injuste propagande qui a laissé tant d'amertume dans les mémoires. Ce sont 20 jeunes du village qui ne verront pas Noel 1914.
Table des matières
La guerre de 14-18 à Château Gombert
Chronologie de la guerre 14-18
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Les éléments qui ont marqués Château Gombert
*2 aout 1914, mobilisation générale. Embarqués à Toulon les 6 et 7 aout 1914, déjà 3 tombent à Dieuze le 20 aout, au cours de celle cruelle bataille ou le XV ème corps en plus de voir ses jeunes décimés a dû subir les foudres d'une injuste propagande qui a laissé tant d'amertume dans les mémoires. Ce sont 20 jeunes du village qui ne verront pas Noel 1914.
*1 novembre 1914, Création du premier hôpital temporaire de la banlieue qui deviendra l'Etablissement d'Assistance aux Convalescents Militaires de Château Gombert (ACM N° 44).
*3 septembre 1917, Les hommes étant mobilisés, le Comité des Dames succède à celui des messieurs jusqu'en 1919 pour la gestion de L'ACM 44
*15 septembre 1919, création du comité pour l'érection d'un monument aux morts élevé à la mémoire des enfants de Château Gombert morts pour la France.
*21 juin 1921, la place aux Aires (des 7 aires à fouler le blé qui y étaient établies) est renommée Place des Héros en l'honneur des combattants Gombertois
*30 juillet 1922, inauguration du premier monument aux morts avec une statue du sculpteur Eugène GOSSELIN, financé par une collecte auprès de la population et la participation de la ville et du Département.
*11 novembre 1957, restauration du monument et remplacement de la statue par une œuvre du sculpteur marseillais Louis BOTINELLY.
Les chevaux sont réquisitionnés, les familles sont sollicitées au titre de l'effort de guerre pour financer l'armement.
Avec la guerre, le quotidien des femmes du village est fortement bouleversé. Après le départ au front des hommes, elles vivent dans la peur de perdre un être qui leur est cher (époux, fils, père…). Elles sont confrontées à des difficultés matérielles et doivent s’impliquer dans la vie économique en accomplissant certaines tâches, autrefois réservées aux hommes. Des tâches parfois difficiles que les hommes ont été contraints d’abandonner (moisson, vendanges, travaux des champs…). Elles doivent maintenir l’activité des campagnes, terminer les récoltes et préparer les récoltes à venir. La majorité des femmes devaient donc "remplacer" les hommes tout en continuant d’entretenir leur foyer.
La France étant en Guerre, plus de fêtes organisées jusqu’en 1919, et même jusqu’en 1922, car à cette époque, dans le Village la tradition de deuil voulait que lorsque un malheur survenait dans une famille, son cheval ne défile plus à la cavalcade de la Saint Eloi durant trois ans. Plus généralement, très peu de festivités seront organisées à Château Gombert durant ces trois années.
Le comité d'intérêt de quartier ne reprendra ses activités que le 11 juin 1921.
Sur cette carte dressée en 1901 le village de Château Gombert est représenté tel qu'il devait être encore en 1914.
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Infanterie 1914 |
Infanterie 1916 |
Zouave |
Chasseur Alpin |
Artillerie |
Ce sont 238 Jeunes Gombertois sur une population de 1 633 au recensement de 1906 qui ont quitté le foyer familial, appelés à combattre pour la France. Autant dire que tous les foyers ont été touchés. 83 sont morts au combat, le plus jeune avait 20 ans, le plus ancien 42.
238 jeunes Gombertois ont été mobilisés |
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18 |
Morts en 1914, dont 3 dès le 20 aout à Dieuze dans la bataille de Morhange. |
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18 |
Morts en 1915 |
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18 |
Morts en 1916 |
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11 |
Morts en 1917 |
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13 |
Morts en 1918, dont un le 23 octobre, 18 jours avant l'armistice |
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5 |
Morts après la guerre ou date inconnue |
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Au total |
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83 |
Sont Morts pour la France |
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67 |
Sont revenus blessés |
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88 |
Sont rentrés Sains et saufs |
La chapelle des femmes (ex chapelle des filles) sur la place du village recevra les cercueils avant qu'ils soient ensevelis. On peut imaginer la tristesse et la peur qui devaient régner ce funeste jour où ce sont 14 cercueils qui seront reçus ensemble et déposés dans cette chapelle qui fut autrefois dédiée aux jeunes filles puis aux femmes du village, lesquelles ce jour-là pleuraient un proche. Certaines familles Gombertoises ont accueilli dans leur caveau familial les dépouilles de soldat dont les parents n'en possédaient pas. Une famille a offert à la communauté villageoise un caveau familial pour qu'il devienne le tombeau des enfants de Château Gombert morts pour la France.
L'établissement de l'Assistance aux Convalescents militaires (ACM) N° 44
Créée dès le début des combats à l'initiative de la Comtesse GREFFULHE, l'œuvre d'assistance aux convalescents militaires a été rattachée directement au ministère de la guerre et a reçu le mandat de provoquer et de coordonner les initiatives individuelles. Des centaines d'établissements de ce type ont été créés en France.
Pour la 15ème région militaire c'est M Felix PRAX qui assure la coordination des 172 ACM implantés dans la région. A Marseille 23 établissement sont créés, un comité de patronage est constitué par les principales instances marseillaises, Henri RASTIT négociant demeurant à Château Gombert en est membre.
451 Gombertois ont contribué au fonctionnement de cet établissement par des dons d'argent ou de matériel, ou en assurant des prestations pour le bon fonctionnement quotidien. Leur noms sont inscrits dans le livre d'or.
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Extrait du livre d'or de l'assistance aux convalescents militaires pour la XV ème région militaire, et la page concernant l'établissement de Château Gombert..
L'établissement de Château Gombert le 29 mai 1917
Le conseil d'administration de l'ACM 44
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SARDOU Louis, Président FOUQUE Frédéric, Vice-Président COULET César, Econome DEVAUX Jules, Secrétaire Général JULIEN PIGNOL Jean, Baptiste Secrétaire FABRE Paul, Vice –Secrétaire TAMBON Jean Baptiste, Trésorier |
Conseillers BARIELLE Honoré – CAUVIN Mathieu JULIEN Jean Baptiste – MABILY Joseph JULIEN Louis – MAGNE Joseph JULIEN Marius – MICHEL Florent ROMAN François – BUHOT Sifrein |
Au mois d'aout 1917, le conseil d'administration du fait de la mobilisation de plusieurs de ses membres, laisse la place à un comité des dames qui assurera la continuité de l'œuvre. Le Baron De Gombert et Mme JULIEN PIGNOL entreprirent les démarches nécessaires pour constituer l'organisation qui prendra la relève.
La propriété De SAMATAN transformée en hospice des militaires convalescents
Vue aérienne de la maison en 1959, elle est située juste en dessus de la "Moussiere"
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Le Baron Odon de SAMATAN a donné gratuitement aux convalescents militaires de Château Gombert la jouissance de la maison lui appartenant située en dessous de son domaine de la Parade.
D'une capacité de 20 à 25 lits l'établissement a fonctionné du 1er octobre 1914 au 1er avril 1919.
Une rue du village porte son nom. |
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Vue aérienne 1959, et La maison avant qu'elle soit détruite en 1974 lors de la construction de "la Parade basse"
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Des soldats en convalescence posent devant la maison. |
Le Livre d'Or, mémoire Gombertoise
Nous avons au Musée du Terroir un livre d'or qui résume en 145 pages le parcours des soldats Gombertois à partir du 1er novembre 1914, la création de l'hospice des convalescents et la création des deux monuments successifs.
Il a été réalisé à la demande de Mr JULIEN PIGNOL par Elie MAZADE ancien instituteur d'école libre en retraite.
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Le Monument aux Morts de Château Gombert
Par une loi promulguée le 25 octobre 1919, le président Raymond POINCARE et le Président du Conseil, Ministre de la Guerre Georges CLEMENCEAU, actent le principe de créer des monuments à la gloire des combattants de 14-18 et d'en célébrer la mémoire chaque 1 ou 2 novembre dans toutes les communes de France, d'Algérie, et des colonies.
L’originalité de celui de Château Gombert résidait dans le quatrain en provençal qui est gravé depuis sa construction le 30 juillet 1922 sur la face nord de son piédestal : Ce quatrain est actuellement masqué par les plaques de marbre portant les noms des victimes de la guerre de 1939-1945, et de la guerre d’Algérie.
Pèr ounoura vouesto memori Bèns enfants de Castèu-Goumbert, Miès que lou brout de laurié verd L’a lou trelus d’eterno glori. |
Pour honorer votre mémoire Beaux enfants de Château-Gombert, Mieux que le rameau de laurier vert Il y a l’éclat de la gloire éternelle. |
Comité créé pour l'érection du premier monument le 15 septembre 1919
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Journal le Sémaphore de mars 1920
Un premier monument aux morts a été édifié le 30 juillet 1922 grâce à une souscription auprès de la population du village. La sculpture originale d'Eugène GOSSELIN a ensuite été remplacée le 11 novembre 1957 par une œuvre de Louis BOTINELLY sculpteur Marseillais, financée par une nouvelle souscription.
Les deux monuments successifs
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Dans la monographie communale des BdR de 1935 , Paul MASSON indique que la statue est déjà endommagée |
Le Comité pour l'érection d'un monument
Le premier monument de 1922, sculpté par Eugène GOSSELIN.
Alors qu’il est élève de Jules Coutan à l’École nationale des Beaux-Arts, il réalise pour le compte de l’État des copies en marbre : tête de Néron enfant d’après l’antique en 1911 et tête de Saint Georges d’après Donatello en 1913 (musée de Carpentras). Après la première Guerre mondiale, il revient à Marseille où il sculpte le Monument aux morts de Château-Gombert (remplacé en 1957 par celui de Louis Botinelly). En 1922, il participe à la fondation de l’Association Professionnelle Arts et Lettres de Provence ; il est membre et délégué de la commission de sculpture. Il intervient également en tant qu’ornemaniste sur le chantier de l’escalier monumental de la gare Saint-Charles.
Le monument est financé par une souscription auprès de la population.
Le conseil Général des BdR donne 1000 Francs
La ville de Marseille donne 500 Francs et des matériaux
Le groupe Saint Eloi se Château Gombert donne 2000 Francs et alloue une participation de 400 francs par an pour l'entretien du monument. (CIQ 27/11/1927)
De nombreux Gombertois ont œuvré bénévolement à la réalisation de l'ensemble.
La fin du chantier pour le premier monument
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Le monument de 1922 |
Le second monument de 1957, sculpté par Louis BOTINELLY
Réunie le 24 février 1957 sous la présidence d'Isidore SABATINI, président de l'association des anciens combattants des deux guerres 14-18 et 39-45 de Château Gombert, l'assemblée générale des anciens combattants vote la réfection du monument de 1922. Le 19 mai 1957, se constitue un comité pour l'exécution du projet qui décide de confier à Louis BOTINELLY la réalisation de la nouvelle statue.
Un compromis valant commande est passé le 25 mai 1957. Les signataires sont Louis BOTINELLY sculpteur, Isidore SABATINI président de l'association des anciens combattants, et J-B JULIEN PIGNOL en sa qualité d'un des plus anciens combattants de Château Gombert. L'œuvre commandée représente un groupe réalisé en pierre des Estaillades d'une hauteur de 3,30 mètres symbolisant la France couronnant le Poilu. Elle coutera un million de francs (soit environ 20 000 Euros en 2014 selon l'INSEE).
Pour couvrir la somme qui devra être payée en trois échéances (commande, mise en place, achèvement), une nouvelle souscription est ouverte. Sans préjuger du résultat de celle-ci, Jean Baptiste JULIEN PIGNOL s'engage à parfaire la différence sur ses propres deniers et à payer l'artiste à chacune des échéances.
Le monument devra contractuellement être inauguré le 11 novembre 1957, il le sera.
Nouvelle souscription organisée par les associations d'anciens combattants.
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Le monument un point de ralliement
En 1932, pour la fête Provençale on pose devant le monument
1934, le Roudelet Felibren
Dans le années 30, certainement un 11 novembre.
11 novembre 1957 inauguration du nouveau monument (photo J.Cayrol)
Dans les années 60, les enfants des écoles participent aux cérémonies du 11 novembre
2010, moins de monde pour la commémoration,
mais toujours beaucoup d'émotions perceptible dans la population Gombertoise
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Dans l'église Saint Mathieu de Château Gombert, une chapelle est dédiée aux victimes de la guerre 14-18.
Sur les plaques de marbre placées de part et d'autre sont inscrits 67 noms alors que sur le Monument aux Morts il y en a 77. Par ailleurs 3 des noms inscrits dans l'église ne sont pas au monument.
Cette chapelle était dédiée autrefois à la confrérie de Saint Eloi. |
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Plaque de gauche 34 noms inscrits |
Plaque de droite 33 noms inscrits
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Comité du Monument aux Morts pour la Patrie de Château Gombert |
Groupe Saint Eloi de Château Gombert |
Dans la partie la plus ancienne du cimetière du village se trouve le tombeau des soldats de Château Gombert. Cette sépulture a été offerte par une famille Gombertoise (CHAILLAN) pour recevoir les dépouilles des soldats de Château Gombert morts pour la France.
4ème rang, N°3, Concession perpétuelle 1049
Sur la pierre se trouve un instrument de musique très particulier, un ophicléide. Il s'agit d'un instrument inventé dans la première moitié du XIXe siècle, mais rapidement remplacé par le tuba. Il semble qu'il ait été plus longtemps utilisé dans les musiques militaires. La musique, plutôt que les armes, un joli clin d'œil à la vie.
Paul Dalbret
Bien qu'âgé de 38 ans et marié, il est envoyé directement sur le front. Victime d'une attaque massive au gaz moutarde en 1915 il est contraint à passer de longs mois en convalescence dans un sanatorium. Il est alors réformé définitivement.
Jusqu'à la fin de la guerre, il compose et enregistre de nombreuses chansons à caractère patriotique (Chanson des coloniaux, hardi les gars, la petite médaille d'argent etc…). Il a été un des contributeurs des plus actifs pour la réalisation du Monument aux Morts du village.
A la fin de la guerre il œuvre pour la création d'une association des Anciens Combattants dont il deviendra président, ce qui l'amènera à rencontrer à Paris René CASSIN fondateur de l'union fédérale des Anciens Combattants. En 1919, il organise à Château Gombert un défilé de la victoire avec la musique Sainte Cécile reconstituée et un char tiré par des chevaux décorés sur lequel une jeune fille est costumée en Marianne.
Profondément meurtri par la regrettable affaire du XV ème corps il a consacré une bonne partie de son temps à parcourir les villes du nord de la France et de la Belgique avec une fanfare patriotique "Phalange glorieuse des tambours et clairons anciens combattants du 15ème corps" défendant l'honneur des méridionaux. Il s'est également impliqué dans de nombreuses manifestations liées aux anciens combattants en assurant des prestations gratuites au profit des victimes de la guerre.
Sur le drapeau de la fanfare on peut lire "Union Nationale des Anciens Combattants Tambours et Clairons Marseille XVème Corps d'Armée"
1923, Dalbret et sa fanfare en Belgique
Il s'éteint à Marseille le 3 mars 1927 dans sa propriété du Petit Clos. Il allait avoir 51 ans. Dans l'oraison funèbre qui sera prononcée par le président du Comité local, l'orateur rappellera son engagement dans les associations d'anciens combattants, et le discours qu'il a prononcé pour honorer l'arrivée de 14 cercueils installés dans l'ancienne chapelle des femmes du village. La municipalité de Marseille honorera sa mémoire le 27 novembre 1936 en donnant son nom à l'avenue qui conduit à son domicile.
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Le cimetière provisoire de Dieuze |
Liste nominative des Gombertois inscrits au Monument aux Morts et dans l'église
Nom Prénom |
Age |
Date du décès |
Lieu du décès |
Bataille ou indication |
Grade |
Régiment |
Arme |
Liste des noms inscrits au Monument Aux Morts |
|||||||
22 |
23 octobre 1918 |
l'Ambulance 1/72 SP 175 |
|
Sol |
97 |
infanterie |
|
35 |
10 novembre 1915 |
Brau St Cohiere |
Marne |
Sol |
23 |
inf Colonial |
|
27 |
17 novembre 1914 |
Chauvoncourt |
Meuse |
Capo |
312 |
Infanterie |
|
26 |
20 décembre 1914 |
Minaucourt |
Meuse |
Capo |
7 |
inf Colonial |
|
25 |
29 juillet 1916 |
Louvemont, cote au poivre |
Meuse |
Sol |
40 |
Infanterie |
|
27 |
20 août 1914 |
Dieuze |
Moselle |
Sol |
112 |
Infanterie |
|
21 |
8 août 1916 |
Retegnebois-Chenois |
Meuse |
Sol |
75 |
Infanterie |
|
36 |
27 juin 1918 |
Saint-Martin-d'Ablois |
Marne |
MdL |
105 |
Artillerie |
|
24 |
9 octobre 1915 |
Houdain |
Pas de Calais |
Sol |
413 |
Infanterie |
|
25 |
30 juin 1916 |
Mesnil-la-Tour |
Meurthe Moselle |
Serg |
97 |
Infanterie |
|
23 |
11 mars 1915 |
Clermont en Argone |
Meuse |
Sol |
89 |
Infanterie |
|
38 |
23 juin 1915 |
Rethenand |
|
Sol |
15 |
Train |
|
24 |
20 août 1914 |
Dieuze |
Moselle |
Sol |
112 |
Infanterie |
|
33 |
10 novembre 1916 |
Sally Sallisel |
Somme |
Sol |
155 |
Infanterie |
|
29 |
1 juillet 1916 |
Chaumont-sur-Aire |
Meuse |
Sol |
312 |
Infanterie |
|
42 |
22 février 1916 |
Hyères |
Maladie |
Sol |
8 |
inf Colonial |
|
35 |
27 novembre 1916 |
Bar-le-Duc |
Meuse |
Med |
|
Médecin |
|
29 |
14 janvier 1916 |
Hartmansvillerkoph |
Haut Rhin |
Sol |
27 |
Ch Alpins |
|
35 |
6 avril 1915 |
Flisey |
Meurthe Moselle |
Sol |
163 |
Infanterie |
|
35 |
24 février 1916 |
Château Gombert |
Gazé |
Sol |
55 |
Artillerie |
|
34 |
9 mai 1915 |
Aix-Noulette |
Pas de Calais |
Sol |
149 |
Infanterie |
|
21 |
30 septembre 1914 |
Saint-Benoît-la-Chipotte |
Vosges |
Sol |
6 |
Inf Colonial |
|
29 |
15 août 1918 |
La Veuve |
Marne |
Capo |
217 |
Infanterie |
|
20 |
27 avril 1917 |
St Dié |
Vosges |
Sol |
7 |
Génie |
|
22 |
16 avril 1917 |
Laffaux |
Aisne |
Sol |
24 |
inf Colonial |
|
21 |
28 mai 1920 |
Damas (Cilicie) |
Levant |
Sol |
412 |
Infanterie |
|
26 |
21 juin 1916 |
Orleans |
Maladie |
Sol |
52 |
Infanterie |
|
32 |
27 avril 1915 |
Ypres |
Belgique |
Sol |
9 |
Inf Col Maroc |
|
34 |
5 avril 1916 |
Douaumont |
Meuse |
Sol |
129 |
Infanterie |
|
23 |
27 décembre 1914 |
Carency |
Pas de Calais |
Capo |
27 |
Ch Alpins |
|
21 |
4 octobre 1914 |
Jumigny |
Aisne |
Sol |
19 |
Génie |
|
35 |
2 août 1915 |
Nîmes |
Maladie |
Sol |
19 |
Artillerie |
|
21 |
6 novembre 1914 |
Mesnil |
Vosges |
Sol |
157 |
Infanterie |
|
22 |
4 septembre 1918 |
Corcy |
Aisne |
Sol |
1 |
Inf Colonial |
|
22 |
20 août 1914 |
Dieuze |
Moselle |
Sol |
61 |
Infanterie |
|
24 |
5 novembre 1917 |
Kolesen Serbie |
Serbie |
S/L |
58 |
Infanterie |
|
28 |
27 août 1915 |
Belleville |
Meurthe Moselle |
Sol |
34 |
Inf Colonial |
|
22 |
5 mars 1916 |
Bourg |
Ain |
Sol |
23 |
Infanterie |
|
22 |
20 juillet 1918 |
Ressons |
Aisne |
Sol |
8 |
Infanterie |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
23 |
16 novembre 1917 |
Chemin-des-Dames |
Aisne |
Sol |
7 |
Génie |
|
24 |
9 septembre 1914 |
Champenoux |
Meurthe Moselle |
S/L |
286 |
Infanterie |
|
20 |
15 septembre 1916 |
Rancourt |
Meuse |
Capo |
23 |
Ch Alpins |
|
26 |
13 juin 1918 |
Dichbusch (Belgique) |
Belgique |
Capo |
53 |
Ch Alpins |
|
26 |
9 septembre 1914 |
Auvigny Ifsecourt |
Meuse |
Sol |
55 |
Artillerie |
|
31 |
27 août 1917 |
Verdun |
Meuse |
Capi |
161 |
Infanterie |
|
24 |
28 septembre 1918 |
Tabure |
Marne |
Capo |
158 |
Infanterie |
|
30 |
16 septembre 1918 |
Châlons-sur-Marne |
Marne |
Sol |
415 |
Infanterie |
|
25 |
15 septembre 1914 |
Magnéville |
Meuse |
Sol |
61 |
Infanterie |
|
27 |
30 décembre 1919 |
Château Gombert |
Meurthe Moselle |
Sol |
163 |
Infanterie |
|
26 |
22 juin 1916 |
Zuydcoote |
Nord |
Capo |
141 |
Infanterie |
|
27 |
22 septembre 1914 |
Senoncourt |
Meuse |
Sol |
112 |
Infanterie |
|
22 |
13 septembre 1916 |
Bouchavenne |
Somme |
Sol |
6 |
Ch Alpins |
|
22 |
5 août 1918 |
Glorieux-? |
Meuse |
Sol |
141 |
Infanterie |
|
20 |
28 janvier 1915 |
Nice |
Maladie |
Sol |
6 |
Ch à pieds |
|
19 |
12 janvier 1915 |
Crouy |
Aisne |
Sol |
27 |
Ch Alpins |
|
26 |
16 septembre 1914 |
Cumières |
Meuse |
Sol |
141 |
Infanterie |
|
24 |
6 mars 1915 |
Stosswihr |
Haut Rhin |
Sol |
23 |
Ch à pieds |
|
36 |
21 janvier 1918 |
Béthincourt |
Meuse |
Sol |
215 |
Infanterie |
|
36 |
3 septembre 1918 |
Belfort |
Maladie |
Sol |
175 |
Artillerie |
|
30 |
20 novembre 1914 |
Chaunoncourt |
Meuse |
Sol |
112 |
Infanterie |
|
21 |
24 juillet 1916 |
Moreuil |
Somme |
MdL |
110 |
Artillerie |
|
24 |
20 septembre 1914 |
Béthincourt |
Meuse |
Sol |
3 |
Infanterie |
|
31 |
19 avril 1917 |
Séchamfort |
Marne |
Sol |
229 |
Infanterie |
|
32 |
21 mars 1917 |
Bitola (Monastir) |
Serbie |
S/L |
13 |
Ch à Cheval |
|
32 |
16 avril 1917 |
Braye-en-Laonnois |
Aisne |
S/L |
132 |
Infanterie |
|
20 |
29 juin 1916 |
Sainte-Menehould |
Verdun |
Sol |
22 |
Infanterie |
|
22 |
9 octobre 1918 |
Montélimar |
Maladie |
Sol |
52 |
Infanterie |
|
21 |
6 décembre 1914 |
Malancourt |
Meuse |
Sol |
3 |
Infanterie |
|
20 |
30 avril 1917 |
Tregny |
Marne |
Sol |
272 |
Infanterie |
|
24 |
19 février 1917 |
Château Gombert |
Maladie |
Sol |
111 |
Infanterie |
|
21 |
20 juillet 1915 |
Rechacherkopff |
Alsace |
Sol |
6 |
Ch Alpins |
|
43 |
21 avril 1918 |
Nesle |
Maladie |
Capo |
112 |
Infanterie |
|
23 |
14 août 1916 |
Maurepas |
Somme |
Sol |
3 |
Zouave |
|
20 |
8 mai 1915 |
Seddul-Bahr Turquie |
Turquie |
Sol |
4 |
inf Colonial |
|
21 |
27 août 1914 |
Jaulnay |
Meuse |
Sol |
8 |
inf Colonial |
|
33 |
29 septembre 1915 |
Sainte-Marie-à-Py |
Marne |
Lieut |
32 |
Ch Alpins |
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Noms inscrits dans l'église mais pas au Monument Aux Morts |
|||||||
GAUTIER Marius François |
34 |
2 octobre 1915 |
Tahure |
Marne |
Sol |
34 |
Colonial |
JULLIEN Baptistin (Jean Baptiste) |
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25 septembre 1915 |
Berancourt |
Meuse |
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312 |
Infanterie |
DOSSENA Pierre |
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22 février 1917 |
|
Italie |
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Auxquels se rajouterons ceux qui disparaitrons par la suite, des conséquences de blessures de guerre.
üMusée du Terroir Marseillais
üAnciens Combattants et Victimes de Guerre de Château Gombert
üComité d'Intérêt de Quartier de Château Gombert
üGroupe Saint Eloi de Château Gombert
üMonument au Morts de Château Gombert
üEglise de Château Gombert
üCimetière de Château Gombert
üArchives personnelles de familles Gombertoises
üCollection personnelle de documents et photographies de l'auteur
üSite internet Mémoire des hommes
üArchives Départementales des BdR
üArchives Municipales de Marseille
üJournaux Le Provençal, Le Méridional et Le Sémaphore
üEditions Atlas
üImages et illustration libres de droit sur internet